« Hayato. » S'entend-il dire, malgré le seuil de tolérance à la douleur qui commence à lui passer à travers le corps, il avale doucement et continue de le fixer avec ce regard un peu trop préoccupé. Et il ne lui demande pas son avis malgré les mots durs, les mots tranchants, entrant simplement dans l'appartement. « Qu'est-ce que tu as ? »

" Mais fiche moi la paix ! Qu'est-ce que tu comprends pas dans les mots ; J'en ai rien a foutre de ta gueule si bien que j'ai failli baiser avec Mukuro ? " C'est faux, en fait. Yamamoto est le seul sur terre qui le respecte, Hayato n'est pas si con. Il le sait. Seulement, Yamamoto Takeshi mérite tellement mieux qu'une merde comme lui. " Va-t-en.... " Lance-t-il en serrant les dents, détournant le regard.

Il entrouvre les lèvres, ne sachant pas trop quoi dire puis baisse un peu la tête, avalant sa salive et ferme les yeux un court instant. « Je suis désolé, Haya-kun. Je ne voulais pas te blesser ... Je suis vraiment désolé ... pardonne-moi ... » Et il est sincère. C'est sûr qu'il est sincère. Il pense chaque mot de manière totalement honnête et franche. Et même si cet adolescent le trompait, il pourrait pardonner parce qu'il l'aime, parce qu'il veut le voir revenir dans ses bras. « Je t'aime trop pour t'en vouloir ... et ... je ne peux pas te détester alors arrête, s'il te plait. » Il le regarde à nouveau, s'approchant juste. Essayer de ... d'attraper cette main pendue à ce bras qui, collé à ce corps, cherche à le repousser lui. Lui qui tient tellement à ce fichu gardien de la tempête.

Les paroles de Yamamoto le rend tellement mal. Mal d'être méchant gratuitement avec ce jeune homme qui mériterait la lune tellement cette gentillesse est démente. Tremblant en ayant cette envie d'hurler sa douleur, le jeune homme à un mouvement de recule en voyant qu'il s'approche. " Ne... m'aime pas... tu mérites mieux qu'une personne comme moi qui se fiche de savoir si tu l'aimes ou pas... Va t-en, trouve toi mieux ! "

Il ne comprend pas ce qui se passe. Pourtant, tout allait bien encore hier ! Il s'approche, au contraire, voulant tout savoir, voulant à tout prix l'aider. « Pourquoi dis-tu ça ? Tu me mérites autant que je te mérite ! Ne dit pas n'importe quoi. Tu es une personne extraordinaire ! » Il n'arrive pas à imaginer qu'Hayato ne sait pas remarquer ça. Ça le dépasse.

Il éclate de rire puis détourne le regard. Pourquoi maintenant? Pourquoi les larmes montent maintenant et déborde finalement pour créer un ruisseau sur ses joues. " Tu parles... " Lance-t-il entre deux sanglots et le mélange de colère qui bouillonne en lui. " On s'fiche bien de c'que je suis. De c'que je ressens ... tant que ça plait aux autres... "

« Qui se fiche de ce que tu es ? » Demande-t-il de son ton doux, compatissant, compréhensif, cherchant toujours à ne pas insulter, à juste ... faire du bien. Il avale doucement et dépose son sac près de la porte d'entrée, retire ses chaussures et s'installe debout près de lui. « Hayato ... »

Reniflant faiblement, le jeune homme détourne la tête quand il sait que Yamamoto est maintenant près de lui. " Mukuro... Il voulait m'baiser simplement parce que Tsuna est avec Hibari. Les gens autour de moi ... ils me voient tous comme une merde... un incapable.. comme quelqu'un d'impulsif et d'inintéressant..." Il hausse les épaules puis soupire. " Bref laisse tomber et va-t-en. "

Il fronce légèrement les sourcils, l'observant. « Les "gens" ne te voient pas comme ça. » Il refuse d'accepter que le jeune homme se voit de cette manière, sachant très bien que c'est faux. « Beaucoup de gens te respectent et tiennent à toi. » Et pas que lui, pas que Tsuna. Le fait que Mukuro ait fait ça le dégoûte, mais ça ne l'étonne pas venant de sa part. « Mukuro est comme ça avec tout le monde, même avec la personne qu'il prétend aimer. Tu ne peux pas te mettre en tête que ce qu'il pense vaut pour toute la planète ... »

Clignant des yeux le jeune homme soupire puis hausse les épaules. " Qu'ils pensent se qu'ils veulent. La famille vongola... J'en serais plus. " Il se redresse puis donne sa bague à Yamamoto. " Prend ma place de bras droit. Je m'en fiche, de toute façon elle te convient mieux que moi. Et puis va-t-en, j'ai pas envie de voir des gens... "

« Ne fait pas ça ! » Il s'approche de lui et vient déposer sa main sur la sienne, fermant la bague entre leurs deux paumes. Il le fixe droit dans les yeux, les sourcils toujours froncés et ce regard qui relève plutôt de « Reborn » plutôt que d'un adolescent si stupide. « Pourquoi .... »

Maintenant que Yamamoto lui touche la peau, la main, celui-ci pourra facilement voir combien le jeune homme tremble et ne semble pas vraiment sur de lui. D'ailleurs, il ferme les yeux et s'humecte les lèvres un moment. " Je vais repartir en Italie... "

« ARRÊTE ! » Il ne peut pas toujours contrôler ses émotions. Et là, il ne peut pas imaginer ce que ce serait de se séparer de lui. Il ne veut pas le voir partir et le démontre. D'ailleurs, il s'approche de lui et le serre possessivement contre lui, très fort. « Reste avec moi .... »

Une fois de plus les larmes montent quand le jeune homme vient le prendre dans ses bras, le serrant avec cette possessivité qu'il sait, n'être que pour lui. Avalant difficilement, il ferme les yeux. " Takeshi.... " Les bras coincés entre leurs deux torses, le jeune homme tremble de plus belle, ne cherchant pas réellement à se déprendre de lui. " ... Pourquoi tu m'aimes... "

Il le serre davantage, tremblant tout autant que lui, fermant durement les yeux, le visage au niveau de l'épaule de l'adolescent. « Je t'aime ... parce que tu es la personne au cœur le plus grand, aux sentiments les plus magnifiques et à la force la plus incroyable que j'ai vu de ma vie ... et tu es l'ami et l'être le plus sincère, en qui on peut avoir pleinement confiance. Tu n'as rien à envier à qui que ce soit... et tu es le seul et unique bras droit du dixième Vongola. » Et c'est tout. Et c'est comme ça.

Plus il écoute Yamamoto et plus il se sent totalement perdue. Comment une personne comme ça, aussi pur et aussi sincère peut-il le voir comme quelqu'un qui lui arrive à la cheville, limite? Les yeux toujours embrumer de larmes, le gardien de la tempête étouffe un sanglot, déposant son front contre l'épaule du jeune homme qui se retrouve être un peu plus grand que lui. " ... Fais moi l'amour... "

Comment refuser une telle demande ? Surtout prononcée de cette façon et par lui. Il en frémit doucement, glisse ses doigts contre la taille, lui retire doucement son haut et vient embrasser la peau des épaules, du cou et de l'oreille avec une tendresse infinie alors qu'il l'attire vers le canapé/lit. Il ne cesse de l'étreindre, de le serrer contre lui de façon totalement chaleureuse et vient lui voler un baiser chaste, voulant y laisser le goût de ses lèvres plutôt que celui d'autres lèvres.

La douceur de Yamamoto est tout simplement divine. Qui pourrait croire qu'un jeune homme aussi doux, puisse être l'un des futurs tueur à gage redoutable? Les mains contre sa peau, les lèvres contre son cou, Hayato y prendrait gout n'importe quand, soufflant d'aise après une chute de larme qui l'on disons le, totalement épuisé mais pas assez pour nuire à son envie de ne faire qu'un avec son petit ami car oui. Même si quelques heures plus tôt il ne voulait plus le voir ... c'était faux. Il l'aime et l'aimera encore pendant longtemps. Sous le chaste baiser, Hayato frissonne, venant les reprendre doucement, le laissant faire de lui ; ce qu'il désire.

Il glisse ses longs doigts dans la chevelure grisâtre du jeune homme, approfondissant le baiser, le désirant enflammé tandis qu'il se colle à lui, le contraint doucement à s'allonger et vient le rejoindre, embrassant son torse avec douceur, suçotant un bout de chair rose après avoir relâché les lèvres, mordillant la peau puis venant déboutonner le pantalon, l'abaissant aussi, caressant la peau de partout avec tendresse, comme si ce corps entier méritait une attention toute particulière, constante. Chaque parcelle de peau possède un intérêt pour lui.

" Takeshi.... " Souffle Gokudera en cambrant le corps sous les caresses et les lèvres du gardien de la pluie qui semble vouloir lui faire comprendre combien il est important pour lui. Avalant dans une difficulté sous la boule dans sa gorge, le jeune homme remonte les mains en effleurant les cheveux sombres et doux de son amant, ayant maintenant la chair de poule.

Il revient au niveau du visage, vient embrasser les paupières et les joues endommagées par les larmes, descend au niveau de ses lèvres qu'il prend dans un baiser tendre et amoureux. Il ne se soucie pas tellement d'autre chose que du bonheur d'Hayato en ce moment. Ses doigts glissent du cou jusqu'à la taille et s'en vont sous le boxer pour effleurer l'endroit le plus sensible d'une caresse tendre et appliquée.

Le choc électrique quand la main de Yamamoto descend lentement vers le chemin fatidique. Avalant un moment sa salive avec suspense, il revient prendre celle-ci dans un baiser enflammer, glissant sa propre main contre le torse de son amant (dont le haut à également foutu le camp) pour glisser la main dans le boxer et le pantalon de celui-ci, effleurant tout autant le membre de son amoureux.

Son corps en est recouvert de chair de poule, le poussant à soupirer d'aise, les yeux clos. Il pose son front contre celui de son précieux amoureux et poursuit les caresses, toujours appliqué et tendre, y allant avec cette chaleur bien à lui, découvrant encore une fois le membre du jeune homme sans se soucier du reste, trop passionné à l'idée de ce qui se produira ensuite.

" Je te demande pardon.. " Lance-t-il dans un murmure, étouffer encore par les sanglots. Se sentant trop con d'avoir été aussi cruel envers son amoureux, frissonnant en remontant les jambes doucement sous le plaisir que la caresse lui procure. Sa main s'appliquant toujours également dans un doux va-et-viens qui ne cesse de vouloir amoureux.

Il le regarde tendrement, son front toujours contre le sien et sent une larme rouler doucement sur sa joue et tomber sur l'épaule du jeune homme. « Je ne t'en veux pas ... et je t'aimerai toujours ... quoi que tu fasses ... » Il lui sourit doucement, lui effleurant le nez du sien tendrement, ses mains massant avec un peu plus de fermeté puisque son envie est présente et parce qu'il frissonne de bien-être.